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Projection du film Microbirth le jeudi 15 janvier 2015 à 20h

A la salle 2424 de la maternité du CHUV, av. Pierre-Decker 2, 1005 Lausanne.

Entrée libre, chapeau à la fin.

Synopsis du film:

« Microbirth » est un documentaire examinant la naissance sous un angle nouveau: à travers la lentille… d’un microscope ! Fondé sur les études scientifiques les plus récentes, le film révèle comment la manière dont nous naissons peut avoir un impact majeur sur notre santé à court et à long terme, sur celle de nos enfants, et, potentiellement, sur l’avenir de l’humanité.

La façon dont les enfants naissent s’est modifiée dramatiquement au cours des 30 dernières années. Des scientifiques réputés sonnent l’alarme: ces changements pourraient avoir des répercussions importantes sur la santé de nos enfants, tout au long de leur vie.

Donnant la parole à des scientifiques réputés du Royaume-Uni et des États-Unis, «Microbirth» examine comment les pratiques obstétricales pourraient nuire à des processus biologiques essentiels, et possiblement rendre nos enfants plus susceptibles de souffrir de certaines maladies plus tard au cours de leur vie.

Des études épidémiologiques récentes ont montré en effet que les bébés nés par césarienne ont environ :

• 20 % plus de risques de souffrir d’asthme
• 20 % plus de risques de souffrir de diabète de type 1
• 20 % plus de risques de souffrir d’obésité
• Certains risques de développer des maladies gastro-intestinales comme la maladie 
de Crohn ou la maladie coeliaque.

Toutes ces maladies sont liées au système immunitaire.

« Microbirth » fournit quelques hypothèses pouvant expliquer ces phénomènes. Essentiellement, la césarienne pourrait modifier l’ « ensemencement » du microbiome du bébé, soit le transfert critique de bonnes bactéries de la mère au bébé lors de la naissance de ce dernier. Les scientifiques croient que le système immunitaire du bébé né par césarienne ne se développerait pas autant que normalement. Une autre hypothèse est que l’accouchement par voie vaginale, incluant le cocktail d’hormones relâchées durant le travail, pourrait avoir un impact bénéfique significatif sur la régulation du système immunitaire du bébé et sur son métabolisme.

Dr. Matthew Hyde, agrégé de recherche en médecine néonatale (Imperial College à Londres) ajoute : « Ce que nous observons actuellement dans le monde est réellement une bombe à retardement sur le plan de la santé publique. Les recherches que nous effectuons nous indiquent que la situation n’ira pas en s’améliorant, bien au contraire, de génération en génération. La génération de demain est présentement sur le bord du précipice, à moins que nous ne commencions à réagir, et ce, dès maintenant ».

« Cette question ne touche pas seulement les parents et les professionnels de la santé, mais aussi tous nos leaders, sur toute la planète. Il est plus que temps que nos dirigeants accordent au processus de la naissance toute l’attention qu’il mérite ! »

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